Le Nieuport Ni- 28.
"" Ironie du sort, il fut surclassé par le SPAD ""
Marque Knorr. Echelle 1/72. Ref: n°1.
Historique : MPM magazine n°88 du 15 novembre 1978.
L'Encyclopédie de l'Aviation n°130 aux éditions Atlas.
Marque Knorr. Echelle 1/72. Ref: n°1.
Historique : MPM magazine n°88 du 15 novembre 1978.
L'Encyclopédie de l'Aviation n°130 aux éditions Atlas.
Historique: Le Nieuport type 28, dont le prototype vola en juin 1917, se différenciait des modèles précédents par ses saumons de voilure arrondis et par ses mâts de cellule parallèles.
Héritier de la grande famille des Nieuport, il est le cas typique de l'évolution des lignes d'un avion, de l'aboutissement de recherches et d'améliorations incessantes.
Lui-même quatrième prototype de la série, le Nieuport 28 fut probablement le plus élégant chasseur de la première guerre mondiale. Il était différent de ses prédécesseurs par ses ailes aux extrémités arrondies dont le plan rectiligne inférieur était seul pourvu d'ailerons, tandis que le plan supérieur accusait un léger dièdre de 1°30' environ.
La surface alaire augmentée nécessita le remplacement des traditionnels mâts en V par deux mâts parallèles réunis au sommet, de manière à former un robuste parallélogramme. Le long et svelte fuselage recouvert de toile était renforcé par des cordes à piano longitudinales, ce qui lui donnait sa typique forme circulaire.
La partie entre l'habitacle et le radiateur, habillée de contre-plaqué comprenait des panneaux d'inspection, en aluminium. Son armement consistait en deux mitrailleuses Vickers synchronisées, dont l'une était montée à gauche sur le capot et la seconde, à cause de l'étroitesse de la section centrale, sur un support au-dessus des montants gauche de la cabane.
Héritier de la grande famille des Nieuport, il est le cas typique de l'évolution des lignes d'un avion, de l'aboutissement de recherches et d'améliorations incessantes.
Lui-même quatrième prototype de la série, le Nieuport 28 fut probablement le plus élégant chasseur de la première guerre mondiale. Il était différent de ses prédécesseurs par ses ailes aux extrémités arrondies dont le plan rectiligne inférieur était seul pourvu d'ailerons, tandis que le plan supérieur accusait un léger dièdre de 1°30' environ.
La surface alaire augmentée nécessita le remplacement des traditionnels mâts en V par deux mâts parallèles réunis au sommet, de manière à former un robuste parallélogramme. Le long et svelte fuselage recouvert de toile était renforcé par des cordes à piano longitudinales, ce qui lui donnait sa typique forme circulaire.
La partie entre l'habitacle et le radiateur, habillée de contre-plaqué comprenait des panneaux d'inspection, en aluminium. Son armement consistait en deux mitrailleuses Vickers synchronisées, dont l'une était montée à gauche sur le capot et la seconde, à cause de l'étroitesse de la section centrale, sur un support au-dessus des montants gauche de la cabane.
Immatriculé sous le n°607, ce Nieuport Ni-28 C-1, était exposé sous le toit du hangar des avions militaires de l'aérodrome de Thoune jusqu'à la fermeture de celui-ci. Aujourd'hui, il se trouve au musée du matériel aéronautique du Service des aérodromes miliaires à Dubendorf. A l'époque, cet avion léger et menu avait été affectueusement surnommé "Bébé" par le personnel non navigant.
Source: Les avions des troupes d'aviation suisses depuis 1914, aux éditions Th. Gut et Cie., 8712 Stäfa ZH 1974.
Vickers de cal. 0,303 : mitrailleuse de capot classique de beaucoup de chasseurs alliés.
Source:Connaissance de l'Histoire n°33 de mars 1981 aux éditions Hachette.
Équipé du moteur rotatif Gnôme mono-soupape 9N de 160 ch, ses performances étaient notablement supérieures à celles de ses prédécesseurs, mais l'inconvénient majeur du Ni-28 était sa tendance fâcheuse à perdre la toile de ses bords d'attaque lors de manœuvres trop rapides, au cours de combats. Cet inconvénient fut assez vite supprimé, mais trop tard, les robustes SPAD commençaient à être livrés aux américains.
En effet, ce n'est pas dans la chasse française que le Ni-28 fit carrière. Celle-ci en utilisa un nombre limité. Début 1918, les escadrilles françaises étaient en voie de rééquipement avec les SPAD VII et XIII en priorité, et c'est l'urgence des besoins en appareils de l'U.S.A.S. qui fit passer une commande par les américains pour 297 Ni-28, devant équiper les 27e, 94e, 95e et 147e pursuit squadrons.
Les appareils arrivèrent à partir de février 1918, non armés et c'est le 14 avril seulement qu'eut lieu la première patrouille armée du 94e Aéro Sq. Ce premier jour, les Lieutenants Alan Winslow et Douglas Campbell abattirent un Pfalz DIII et un Albatros DVa.
Après avoir volé sur Nieuport, l'escadrille n°49 fut transformée sur SPAD S.VII au cours du moins de décembre 1917. Cette unité devait également mettre en oeuvre à la même époque quelques SPAD S.XIII.
Source: L'Encyclopédie de l'Aviation n°186 aux éditions Atlas.
Un pilote de la SPA-15à bord d'un SPAD S.XIII arborant sur le flanc de son fuselage le fameux insigne du casque de Bayard; cette photographie a été prise pendant l'occupation en Allemagne.
Source: L'Encyclopédie de l'Aviation n°184 aux éditions Atlas.
Le D III, apparu peu de temps après l'Albatros D V, fut le premier chasseur biplace conçu par la firme Plalz. Doté d'un fuselage semi-monocoque de section ovale, revêtu de contre-plaqué et pourvu d'ailes conventionnelles à structure en bois, cet appareil se présentait pratiquement comme un sesquiplan. Sa voilure, beaucoup plus robuste que celle des chasseurs Albatros ou Nieuport entra en service à partir du mois de septembre 1917, et, en dépit d'une manœuvrabilité inférieure à celle des Albatross et des Fokker, il fut très apprécié des pilotes pour sa vitesse, ses qualités de vol et sa solidité.
Source: Avions et Pilotes n°11 aux éditions Atlas.
Surpris par les progrès techniques dont bénéficiaient les nouveaux chasseurs français et britanniques, les Allemands mirent au point l'Albatros D V, un appareil au fuselage semi-monocoque dérivé des DI, D II et D III. Ce monoplace disposait d'un plan supérieur surbaissé qui offrait au pilote un meilleur champ visuel, et il comportait un gouvernail arrondi et un moteur de 180 ch actionnant une hélice dotée d'un casserole aérodynamique.
Source: Avions et Pilotes n°11 aux éditions Atlas.
Eddie Rickenbacker, qui allait devenir l'as des as américains de la Grande Guerre, pilota une de ces machines au sein de l'Aero Squadron 94.
Des problèmes de propulseur et les défaillances apparues au niveau de l'entoilage du plan supérieur lors de piqués prolongés handicapèrent la carrière de cette machine. L'avion commença à être remplacé par le SPAD 13 en juillet 1918 dans les unités de l'US Army Air Service, pour peu de temps toutefois, les moteurs Hispano-Suiza de ces derniers connaissant eux aussi quelques problèmes.
Après la guerre, quatre de ces avions transportèrent du courrier entre Paris et Londres, en raison d'une grève des postes françaises en 1920, douze type 28 étant utilisés à des fins expérimentales par l'US Navy, depuis des plates-formes construites sur des tourelles de cuirassé.
"" Caractéristiques du Nieuport type 28 ""
Type: chasseur monoplace (France).
Moteur: 1 Gnome 9N rotatif de 160 ch (119 kW).
Performances: vitesse maximale à 2 000 m, 195 km/h; temps pis pour atteindre 5 000 m, 21 mn 15 s;plafond pratique, 5 200 m; distance franchissable maximale 400 km.
Poids: à vide, 530 kg; maximal au décollage, 740 kg.
Dimensions: envergure, 8 m; longueur, 6,20 m; hauteur, 2,48 m; surface alaire, 20 m².
Armement: 2 mitrailleuses avant fixes Vickers de 7,7 mm.
Ce Nieuport N-28 C-1, immatriculé n°691 fut soumis à un essai statique jusqu'à rupture. La résistance répondait en tous points aux exigences du vol.
Au printemps 1930, le premier appareil avait atteint les 600 heures de service et arrivait ainsi à échéance de révision complète de la cellule (photo). On constata à cette occasion que, pratiquement, toutes les ferrures du fuselage et des plans présentaient des amorces de criques plus ou moins grandes. Cet état de chose imposa la mise hors service immédiate et la liquidation de tous ces avions.
Ainsi prit fin une bonne tranche de l'ère romantique de l'aviation.
A cette époque, un maître d'école professionnelle, passionné d'aviation, acquit l'appareil n°688 comme objet d'exposition; en 1968, il en fit don à la Maison suisse des transports et communications à Lucerne.
Après une restauration minutieuse, ce magnifique exemplaire orne la halle de la navigation aérienne et spatiale de ce musée.
Source: Les avions des troupes d'aviation suisses depuis 1914, aux éditions Th. Gut et Cie., 8712 Stäfa ZH 1974.
"" La maquette du Nieuport 28 par Knorr ""
Vous n'avez pas rêvés, c'est bien le mot Knorr, (la bonne pomme purée Knorr) qui a sorti cette maquette de l'avion Nieuport 28 de la Grand Guerre.
En tout et pour tout, il y a quatre maquettes : le S.E 5A anglais, le Sopwith Camel anglais, le Nieuport 17 français et bien sûr le Nieuport 28.
Pour cette maquette, il y a 19 pièces, les décalques, le plastique bleu, le tout dans un plastique transparent, dommage une boîte s'était quand même mieux.
J'ai fait la comparaison avec le plan de P. Reuville parut dans le MPM Magazine n°88, et bien la maquette est bien au 1/72.
Je garde la maquette dans le sachet, sans la faire, un souvenir en somme.
Quoi qui l'en soit, il n'y a pas que Végétaline, Poulain, Sunil, Bonux etc... qui ont sortis des maquettes, à quand une autre découverte, dans les expositions ou brocantes.
Comparaison des pièces avec le plan de P. Reuville.
Le détail des pièces,la planche de décalque sont des auto-collants.
"" Quelques appareils américains ""
"" Quelques appareils américains ""
Légende de la planche couleurs (au 1/72)
1 - Nieuport Ni-28 du 95e pursuit squadron (n°5 répété à droite, sur le plan supérieur).
2 - Autre Ni-28 du 95e pursuit squadron (n°12 noir répété à droite, sur le plan supérieur).
3 - Ni-28 du 147e pursuit squadron (n°10 à droite et lettre B noire à gauche, sur le plan supérieur).
4 - Ni-28 du 94e pursuit squadron (n°14 répété à gauche sur le plan supérieur).
5 - Autre Ni-28 du 94e pursuit squadron (n°4 répété à gauche sur le plan supérieur).
6 - Ni-28 du 27e pursuit squadron.
De 7 à 10, dans l'ordre : insignes des 95e, 147e, 94e et 27e pursuit squadrons.
Source: MPM Magazine n°88 du 15 novembre 1978.
Jean-Marie
Bonjour, Knorr a aussi proposé le Nieuport 17. Bonne journée.
RépondreSupprimerBonjour : Il est décrit dans l'analyse de la maquette.
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