L'intercepteur tout-temps Gigamorovitch G1-Z








"" La valse des records entre Américains et Soviétiques ""
                                                                                       Maquette au 1/72 en scratch et boite à rabiot. 


Historique: 1957/1958, années des records du côté Américains mais aussi du côté Soviétiques.




N.I. Korovuchkine
Adrian E. Drew
Tout commence le 18 décembre 1957 à la base Edward de l'U.S. Air Force, le Major Adrian E. Drew prenait le départ dans une tentative de record de vitesse absolue à bord d'un F-101A "Woodoo".
Après avoir parcouru la base des 10 miles, une fois dans chaque sens, il se posa et apprit qu'une des deux caméras n'avait pas fonctionné.
Le lendemain, il recommença et obtint un chiffre meilleur encore que celui de la veille. Cette fois, tout s'était très bien passé, en l'air comme au sol, et le record sera sans doute homologué. Le chiffre s'établira autour de 1 960 km/h, et les 1 882 km/h, et le record du Fairey Delta FD-2 britannique seront effacés des tablettes et versés aux archives. 
L'appareil américain Mc Donnell F-101 A "Woodoo" qui a porté aux environs de 1 960 km/h le record du monde de vitesse pour avions pilotés.
Source: Aviation Magazine n°242 du 1er janvier 1958.
Le Fairey FD-2 à voilure en delta, a permis à Peter Twiss de ramener le record du monde de vitesse à l'Angleterre, à 1 824 km/h.   Source: Aviation Magazine n°181 du 19 avril 1956.

Malheureusement pour le Major Adrian E. Drew, à l'autre bout de l'Europe, en Union Soviétique, un autre pilote apprêtait à ravir à l'américain se record du monde, le pilote N.I. Korovuchkine. 
La revue Aviation Magazine dans son numéro 242 du 1er janvier 1958, nous relate cette histoire des deux records du monde.
Quelques heures après que le Mc Donnell "Woodoo" eut battu le record du monde du Fairey FD-2, radio Moscou annonçait que le lieutenant colonel N.I. Korovuchkine avait dépassé, sur un nouveau type d'intercepteur, la vitesse de 2 000 km/h (1 243 mph), au cours d'un vol d'entraînement. L’agence Tass diffusait aussitôt après la photo du pilote, dont Aviation Magazine publie cette photo ainsi que celle du Major Adrian E. Drew.
Aviation Magazine, ajoute une photo assez floue de cet intercepteur, en disant, est-ce-que les Russes vont nous annoncer qu'ils ont battu officiellement ce record auquel, pour des raisons probables de secret, ils ne se sont jamais attaqué ? Info ou intox ? !.  
Sous la plume de Jacques Gambu, le Woodoo va très vite et très loin.   
Source: Aviation Magazine n°242 du 1er janvier 1958.
Le record repris par les Russes avec le nouvel intercepteur Gigamorovitch G1-Z.     Source: Aviation Magazine n°242 du 1er janvier 1958.

La maquette: Elle n'existe dans aucune marque, c'est pour vous dire que personne a du croire à ce record du monde.
Je me suis donc servit de la photo médiocre d'Aviation Magazine, en la ragrandissant le plus possible, avec internet ont fait des miracles. Je suis arrivé un peu près à une bonne base de travail pour faire cette maquette.
Voilà donc ce que j'ai utilisé pour la réaliser :
1) Le corps d'un missile Kh 22 de la boite du Tupolev 22M/26 de chez Esci.
2) Les ailes d'un Jaguar de chez Matchbox.
3) Les Stabilisateurs du Jaguar de chez Matchbox.
4) Une dérive de la boite à rabiot.
5) Une sortie de réacteur d'un F 102A de chez Revell.
6) Une verrière de Suhkoï 7 de chez K.P.
7) Un siège éjectable de Suhkoï 7.
8) Des roues, trappes de la boite à rabiot.
9) Une échelle de la boite à rabiot.
Faire un manche à balai + tableau de bord.
Les pièces pour la fabrication de la maquette du Gigamorovitch.

Le montage: Il faudra commencer à percer le corps du missile pour y faire le poste de pilotage. Mettre l'intérieur en blue green, faire un tableau de bord qui sera noir satiné, siège éjectable avec ceintures, le manche à balai, là il faut tout coller à la pince à épiler car c'est étroit. 

Nous attaquons ensuite les ailes, les stabilisateurs et la dérive, moi je me suis pas inquiété, j'ai collé à ras sans faire des encoches pour coller le tout, il y a juste la dérive, mais la fente était déjà faite.
En suite j'ai préparé le dessous pour y coller les trains d'atterrissage et les portes de train, le tout sera collé à même la maquette à l'exception des roues, qu'on collera à la fin. Peinture des roues : moyeux vert 101 de chez humbrol, le pneus gris 67 de chez humbrol.
J'ai collé deux pylônes sous les ailes, comme cet avion était un intercepteur, il devait avoir au moins deux missile air-air, sur la photo on voit bien un pylône.    

La peinture de finition: C'est sans surprise, que l'on peut dire qu'à cette époque les avions étaient métal naturel. Comme à mon habitude, la maquette a été mise en blanc satiné avec une bombe du commerce (qualité/prix). 

Comme pour un mariage, la maquette a revêtue la tenue blanche.

Après séchage, toujours avec une peinture en bombe du commerce, la maquette a été mise en argent brillant qui est le RAL 9006. Ne restera que le cône et le haut de la dérive à faire en vert, humbrol 101. Les étoiles, les chiffres et les éclairs rouges proviennent de diverses planches.  
                                                      

Épilogue: C'est malheureux à dire, mais comme aucune marque n'a osée la faire cette maquette, et bien moi je m'y suis lancé pour la faire découvrir à des maquettistes néophytes.
Combien de projets, d'avions, bateaux, chars, voitures etc... sont oubliés le long du chemin. Heureusement que nous maquettistes, pensons à vous une fois dans l'année pour vous en faire découvrir une ? ! ....

                                                                Jean-Marie.  
























C'était le poisson d'avril de l'année 2014, tout était vrai, question records et pilotes, ainsi que le F-101 Voodoo, mais pour l'avion russe (niet), il n'a jamais existé. J'ai juste fait un montage sur la page de la revue Aviation Magazine n°242, en me servant de la maquette elle-même... d'ailleurs le pilote soviétique est juste à côté.
                                                                   Jean-Marie.







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