Le sous-marin S646 Galatée.
"" La reconstruction de la Marine Française ""
Historique sur la reconstruction de la Marine Française: Connaissance de l'Histoire n°15 de 1979.
Je tiens à remercier le site Web Galatée Net Marine pour l'historique du sous marin Galatée.
Collection photos par mon camarade de classe Daniel Pozzolo qui était Maître électricien à bord du Galatée du 01/69 au 09.69.
Baptisé Galatée le 17 avril 1956, ce sous-marin est mis sur cale à l'arsenal de Cherbourg le 1 septembre 1958. Le Galatée est le 247e sous-marin construit pour la marine française, et le 6e du type Daphné. Il est mis à flot le 22 septembre 1961.
Le 28 septembre, près de la fosse des Casquets en Manche, sa barrière reste coincée donnant une pointe négative au bâtiment de plus de 60°. Bien que les moteurs aient été mis en arrière, l'avant du sous-marin touche le sable. Heureusement, la profondeur était supérieure à 100 mètres.
Le 12 novembre 1962, le sous-marin Galatée appareille de Cherbourg pour sa croisière d'endurance. Il fait escale à Punta Delgada (Açores - 25 au 29 novembre), Bordeaux, Mers-el-Kébir (6 au 7 décembre), puis arrive à Toulon le 13 décembre.
Le 21 février 1963, il aborde le cargo libanais Seven Stars en méditerranée, alors qu'il naviguait à l'immersion périscopique. Tous les appendices du sous-marin ont complètement pliés.
Mai-juin 1963: Premiers essais de tenue d'immersion automatique au profit des futurs SNLE type le Redoutable, les essais se poursuivront sur la Fiore.
A la fin de la seconde guerre mondiale, la marine, durement éprouvée par cinq années de lutte, dut néanmoins faire face aux missions qui lui incombait dans le conflit indochinois. Elle entreprit parallèlement un effort de reconstruction qui, à partir de 1951, porta sur une moyenne de 25 000 tonnes de constructions neuves par an.
Jusqu'en 1958, 177 300 tonnes furent mises sur cales ou lancées. Deux portes-avions, le Clémenceau et le Foch, un porte-hélicoptère, deux croiseurs, seize escorteurs d'escadre et de nombreux autres bâtiments vinrent remplacer les navires anciens, hérités de la dernière guerre.
Cet important plan de constructions neuves ayant atteint ses objectifs, les crédits se firent plus limités à la fin des années 50 et ne concernaient plus que 2000 tonnes en 1959.
Avec l'adoption par la France d'une politique nucléaire de dissuasion, en 1963 la marine entreprenait la réalisation d'un programme de Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins (S.N.L.E.). Ainsi la marine devenait le maître d'oeuvre d'une force terrifiante qui allait soulever plus d'une polémique.
Le reste des forces sous-marines françaises est constitué de 23 sous-marins classiques dont le type Narval était le plus ancien. Déplaçant 1200 tonneaux en surface, ce type de bâtiment possède un rayon d'action de 15 000 milles marins au schnorchel à la vitesse de huit nœuds.
Refondus en 1966 et en 1970, les sous-marins de la classe Narval possédaient une propulsion diesel-électrique avec deux moteurs principaux de 1500 cv, deux moteurs électriques de croisière de 40 cv et 3 groupes diesel-électrogènes. Avec un armement de 6 tubes lance torpilles, plus 14 torpilles en réserve, 45 jours d'autonomie, une coque épaisse entièrement soudée, les Narval étaient d'excellents sous-marins appelés à rester en service pendant plusieurs années.
Par ordre d'ancienneté, viennent ensuite les sous-marins de la classe Aréthuse plus légers que ceux de la classe Narval avec un déplacement de 400 tonnes en surface, un équipage de 40 hommes et un armement de quatre tubes lance-torpilles contenant chacun une torpille plus quatre de réserve. Très manœuvrant et parfaitement silencieux, les sous-marins de la classe Aréthuse pouvant atteindre une immersion de plus de 200 m ont été mis en service en 1957 et 1958.
Par ordre d'ancienneté, viennent ensuite les sous-marins de la classe Aréthuse plus légers que ceux de la classe Narval avec un déplacement de 400 tonnes en surface, un équipage de 40 hommes et un armement de quatre tubes lance-torpilles contenant chacun une torpille plus quatre de réserve. Très manœuvrant et parfaitement silencieux, les sous-marins de la classe Aréthuse pouvant atteindre une immersion de plus de 200 m ont été mis en service en 1957 et 1958.
Daniel Pozzolo |
Le 28 septembre, près de la fosse des Casquets en Manche, sa barrière reste coincée donnant une pointe négative au bâtiment de plus de 60°. Bien que les moteurs aient été mis en arrière, l'avant du sous-marin touche le sable. Heureusement, la profondeur était supérieure à 100 mètres.
Le 12 novembre 1962, le sous-marin Galatée appareille de Cherbourg pour sa croisière d'endurance. Il fait escale à Punta Delgada (Açores - 25 au 29 novembre), Bordeaux, Mers-el-Kébir (6 au 7 décembre), puis arrive à Toulon le 13 décembre.
Le 21 février 1963, il aborde le cargo libanais Seven Stars en méditerranée, alors qu'il naviguait à l'immersion périscopique. Tous les appendices du sous-marin ont complètement pliés.
L'accident de la Galatée. Collection Daniel Pozzolo.
Le 23 août 1970, la Galatée est déséchouée par quatre chameaux (=citernes), quatre remorqueurs de port dont le Manguier, la gabare Criquet et une péniche avec pompe d'assèchement. Elle est remorquée jusqu'à l'arsenal, puis mise au bassin Vauban sud-ouest le lendemain.
Du 24 août 1970 à fin janvier 1973, le sous-marin Galatée subit de longues réparations à l'arsenal de Toulon (changement de 5 mètres de coque épaisse, de la ligne d'arbre tribord, du schnorchel, de la sécurité plongée,...). Une partie de son ancienne coque sera mise en exposition à l'école sud-africaine des sous-mariniers de Simon's Town.
Cette période sera également l'occasion de faire des modifications : Nouveaux sonars et remodelage de l'étrave, direction de lancement digitalisée DLT D3A avec ordinateur IBM Iris 75M, essais des premières torpilles à fil... Les essais à la mer, à l'issue des travaux, sont terminés le 26 février 1973.
Le 29 janvier 1981, il arrive à Lorient pour un grand carénage qui s'étale du 1er février 1981 à avril 1982.
Du 24 août 1970 à fin janvier 1973, le sous-marin Galatée subit de longues réparations à l'arsenal de Toulon (changement de 5 mètres de coque épaisse, de la ligne d'arbre tribord, du schnorchel, de la sécurité plongée,...). Une partie de son ancienne coque sera mise en exposition à l'école sud-africaine des sous-mariniers de Simon's Town.
Cette période sera également l'occasion de faire des modifications : Nouveaux sonars et remodelage de l'étrave, direction de lancement digitalisée DLT D3A avec ordinateur IBM Iris 75M, essais des premières torpilles à fil... Les essais à la mer, à l'issue des travaux, sont terminés le 26 février 1973.
Le 29 janvier 1981, il arrive à Lorient pour un grand carénage qui s'étale du 1er février 1981 à avril 1982.
Bonjour à tous de Nouméa. J'étais embarqué comme appelé pour l'année 1979.
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