Le Piasecki Model 59K "Skycar" Flying Jeep.
"" Quand l'armée américaine faisait voler ses Jeeps ""
Marque Glencoe au 1/35. Réf: 05 202.
Tous mes remerciements à Jean-Henri FILLIOL pour la traduction de la notice Glencoe.
Avant-propos: Au milieu des années 50, l'U.S. Army a passée une commande d'un prototype de véhicule volant à trois compagnies américaines qui avaient présenté des projets dans ce sens. Les trois développements visent la création de machines volantes d'un type nouveau dont la sustentation est assurée par plusieurs rotors tournant à l'intérieur de puits, selon le système d'écoulement canalisé mis en valeur par la plate-forme volante de Hiller.
Historique: Le Piasecki 59K découle d'une commande de l'armée américaine, pour un appareil à décollage vertical on attendait une vitesse de 240 km/h en palier. Une maquette grandeur fut présentée en 1958, le Model 59K n'a jamais volé.
Le projet de la Piasecki Aircraft Corporation, qu'il ne faut pas confondre avec la Vertol Aircraft Corps., consiste en une plate-forme comprenant deux éléments sustentateurs placés à l'avant et à l'arrière, ce dernier étant entouré de deux dérives verticales fixes. Le poste de pilotage est placé à l'avant et à gauche de l'appareil. Source: Aviation Magazine n°234 de septembre 1957.
Conçu pour l'U.S. Army, le Piasecki VZ-8P et non ZV-8P ou 59 L "Air Jeep" combinait la polyvalence d'un véhicule terrestre tout-terrain avec les avantages d'un petit hélicoptère.
Il effectua son premier vol le 12 octobre 1958. Parmi ses capacités l'engin doit être apte à voler à une vitesse de 150 miles par heure et évoluer indifféremment au-dessus de l'eau et des montagnes. La vitesse réelle est plus proche des 70 miles par heure avec une autonomie maximales de 70 miles.
D'une longueur de 7,9 m et large de 2,7 m, son profil très bas et sa vitesse élevée combinés à son aptitude à voler très bas en font une cible difficile à atteindre.
Premier des nouveaux véhicules aériens de l'Armée américaine, le birotor Piasecki VZ-8P "Aerial Jeep" poursuit des essais très encourageants. Source: Aviation magazine n°280 de août 1959.
La motorisation est assurée par deux moteurs opposés, des 6 cylindres à plat Lycoming. D'une puissance évaluée à 180 ch chacun; les deux moteurs à pistons 0-360-A2A sont logés dans le fuselage et entraînent les deux grandes hélices par l'intermédiaire d'arbres de transmission.
Pour améliorer la stabilité, les deux hélices tournent en sens inverse: celle de l'avant dans le sens horaire et l'arrière dans le sens anti-horaire. Des ailettes directionnelles placées sous les hélices assurent les mouvements droite-gauche et avant-arrière. La protection contre les chocs avec des obstacles fixes est assurée par deux grands pare-chocs gonflables aux deux extrémités de l'engin. Les deux hélices sont entourées d'un carénage destiné à protéger l'équipage en cas de rupture d'une pale d'hélice.
"" Le vol du premier prototype serial 58-5510 ""
La mobilité étant le facteur essentiel d'une armée moderne, les augures miliaires ont pensé que cette mobilité serait accrue si les véhicules de liaison ou de reconnaissance pouvaient s'affranchir des accidents de terrain que l'on est toujours à même de rencontrer. La meilleure solution pour cela, était de sauter les obstacles ou difficultés de route et, mieux encore, de ne pas prendre appui du tout sur cette terre par trop irrégulière. D'où une génération nouvelle d'appareils volants ne présentant, certes pas, de performances phénoménales, mais capable d'évoluer près du sol en liaison directe avec les troupes au sol. La motorisation des armées connaît un stade nouveau. La cavalerie moderne ne fait pas que sauter les obstacles, elles les survole.
Le vol du premier prototype serial 58-5510. Source: Aviation Magazine n°280 de août 1959.
Le tableau de bord du VZ-8P. Source: Aviation Magazine n°280 de août 1959.
Un deuxième prototype de la "Air Jeep II" vola en 1962, elle est reconnaissable à son rotor arrière incliné, pour sa motorisation, il y avait deux turbines Artouste de 425 ch.
La Marine Américaine a aussi testée un model, appelé 59N à flotteurs "Sea Jeep"
Autre vue d'une turbine turboméca Artouste IIB. Source: A.M. n°241 de décembre 1957.
Aujourd'hui, le Piasecki ZV-8P ou 59L "Air Geep" est conservé au Musée des Transports de l'U.S. Army à Fort EUSTIS en VIRGINIE.
La maquette: La marque ITC est à l'origine de cette maquette paru en 1956, par contre pour l'échelle on ne sait pas trop bien... Sur la boîte, ITC mettait 1/28, Glencoe lui qui a repris le moule affiche 1/35. En réalité l'échelle doit être sans doute le 1/32 car les dimensions que l'on connait est celle du prototype.
Avec un nombre de 27 pièces moulée en vert armée, 3 figurines qui font peurs, le pare-brise et la pièce transparente. Glencoe a rajouté 6 nouvelles figurines de couleur, qui elles ne sont pas trop mal.
Il faudra revoir certaines choses, j'en ferais la description lors du montage, mais cette maquette reste un sujet intéressant pour les maquettiste qui comme moi, font des oiseaux rares.
La boîte ITC de 1956. Source: Le Magazine ABM n°11 de septembre 1992.
La reprise par la marque Glencoe, merci à cette marque pour nous faire redécouvrir les maquettes de notre enfance.
La peinture: J'ai fait le tour du Web, et pratiquement tout le monde dit bien, que le Piasecki 59K "Flying Jeep" était une maquette grandeur nature, présentée par Frank Piasecki en 1958.
Je suis donc sorti des sentiers battus, et donné à cette maquette une peinture attrayante, de plus le vert armée me plaisait pas du tout.
J'ai donc mis cette maquette en jaune signal brillant en bombe du commerce, ou le HS 220 de chez humbrol à l'aérographe. Un peu comme la marine américaine a essayée le Model 59N "Sea Jeep".
Les hélices sont en silver, rouge et gris boussole.
Le coussin et le siège sont en brun, les ceintures gris boussole et silver.
Les tapis anti-dérapant sont en gris piste, humbrol 112.
Le manche à balai en gris fer avec manche noir.
Les palonniers en silver.
Le système de changement de pas, noir et gris boussole.
J'ai rajouté derrière le siège du pilote un petit boitier et une antenne fouet.
Le tableau de bord sera en noir satiné, avec un brossage à sec en blanc pour les cadrans, ensuite une goutte de vernis dans chaque cadrans et diverses touches de peinture jaune, rouge et vert.
Les décalques sont ceux de Glencoe, j'ai juste enlevé sur le grand où il ait marqué Piasecki (Model VZ-8P).
On terminera par le vernis satiné, pour casser un peu la brillance du jaune. (voir photos).
La reprise par la marque Glencoe, merci à cette marque pour nous faire redécouvrir les maquettes de notre enfance.
Le montage: Il faudra déjà faire un ébavurage en règle de toutes les pièces, et mastiquer par endroits.
Voilà la liste des modifications que j'ai fait au dessus.
A) Rambardes que j'ai fait avec de la corde à piano.
b) Amélioration du siège et faire des ceintures.
C) Nouveau manche à balai.
D) Les palonniers ont été affinés.
E) Le plancher a été habillé avec un anti-dérapant, papier de texture.
F) J'ai fait un coussin en carte plastique au siège passager.
G) Bouchons de réservoirs, à droite et à gauche.
H) J'ai refait le système pour le changement de pas.
I) De nouvelles grilles de prise d'air ont été faite.
Modifications effectuées en dessous:
A) Ajouter deux pots d'échappements.
B) J'ai refait le marchepied du pilote.
Le site Modelstories m'a bien aidé pour ces modifications, merci à J-C. Carbonel.
J'oubliais une chose, les montants du pare-brise, ils seront bien ébavurés, on remplace aussi le transparent par du Rhodoïd.
La peinture: J'ai fait le tour du Web, et pratiquement tout le monde dit bien, que le Piasecki 59K "Flying Jeep" était une maquette grandeur nature, présentée par Frank Piasecki en 1958.
Je suis donc sorti des sentiers battus, et donné à cette maquette une peinture attrayante, de plus le vert armée me plaisait pas du tout.
J'ai donc mis cette maquette en jaune signal brillant en bombe du commerce, ou le HS 220 de chez humbrol à l'aérographe. Un peu comme la marine américaine a essayée le Model 59N "Sea Jeep".
Les hélices sont en silver, rouge et gris boussole.
Le coussin et le siège sont en brun, les ceintures gris boussole et silver.
Les tapis anti-dérapant sont en gris piste, humbrol 112.
Le manche à balai en gris fer avec manche noir.
Les palonniers en silver.
Le système de changement de pas, noir et gris boussole.
J'ai rajouté derrière le siège du pilote un petit boitier et une antenne fouet.
Le tableau de bord sera en noir satiné, avec un brossage à sec en blanc pour les cadrans, ensuite une goutte de vernis dans chaque cadrans et diverses touches de peinture jaune, rouge et vert.
Les décalques sont ceux de Glencoe, j'ai juste enlevé sur le grand où il ait marqué Piasecki (Model VZ-8P).
On terminera par le vernis satiné, pour casser un peu la brillance du jaune. (voir photos).
Une vue sur le tableau de bord avant mise en place du pare-brise.
Vue de dessous.
"" Les autres projets américain de Jeep Volante ""
Le Chryler VZ-6-CH
Le Chryler VZ-6-CH
Le projet Chryler Corporation est sensiblement analogue, mais il comporte deux habitacles monoplaces situés de chaque côté, entre les deux éléments sustentateurs. Source: Aviation Magazine n°234 de septembre 1957.
Le nouveau Chrysler VZ-6-CH, l'engin à rotor carénés dont on remarquera les multiples surfaces de contrôle. Source: Aviation Magazine n°312 de décembre 1960.
Le Curtiss-Wright VZ-7 AP
Le projet Aerophysics Development Corporation, il ne comprend pas moins de quatre éléments disposés en carré et réunis par une plate-forme sur laquelle deux hommes prennent place, en tandem. Derrière l'équipage, un turboréacteur de faible poussée est monté, qui doit permettre le déplacement vers l'avant. Il reste à savoir comment se fera l'alimentation des rotors en attaque oblique lors de la translation. Source: Aviation Magazine n°234 de septembre 1957.
La "Jeep volante" VZ-7 AP développé par Curtiss-Wright, laquelle a repris les premiers travaux effectués sur l'appareil par Aerophysics Development Corp, filiale de la précédente. Le fuselage rustique est flanqué de quatre rotors bipales entraînés directement par une turbine Turboméca Artouste II de 425 ch. La vitesse de rotation, constante à partir d'un affichage du pilote, est maintenue par une régulation spéciale.
Le pilote dispose de deux manches comparables à ceux d'un hélicoptère. La commande de pas cyclique que l'on trouve sur les hélicoptères agit ici différentiellement sur le pas des rotors deux à deux. Par exemple, en augmentant le pas des deux rotors avant et en diminuant celui des rotors arrière, en tirant sur le manche, on provoque le cabré de l'appareil. Le même principe est adopté en roulis avec les rotors droite et gauche.
La tenue en lacet est confiée, par des pédales classiques, à des vannes situées dans le souffle des rotors et aussi à une petite gouverne verticale noyée dans le souffle de la tuyère d'échappement de la turbine, dirigée vers l'arrière et dans l'axe.
Photos de haut en bas: Une vue supérieure de l'engin montrant les importantes gardes circulaires des hélices et la petite gouverne en sortie de gouverne. Un canon sans recul est emmené sur la plate-forme arrière. Le VZ-7 AP au décollage. Pour terminer une vue du poste de pilotage monoplace avec les deux manches à balai. Source: Aviation Magazine n°301 de juin 1960.
Malafon.
Commentaires
Enregistrer un commentaire