Le North American T-28D Fighter-Bomber
""Les Français l'adoraient en Algérie""
Maquette Monogram au 1/48. Réf: Kit PA 121.
Historique: Le site Web Aviations Militaires.net
Le site de l'Aviation Militaire contemporaine.
Historique: En 1948, l'US Air Force chercha un remplaçant à son T-6. North American, encore appelé NA-159. Celui-ci dérivait du projet NA-142 appelé XSN2J par l'US Navy. Le SN2J devait remplacer les T-6 (désigné SNJ) en service au sein de l'US Navy, mais il n'avait pas convaincu et seul deux prototypes furent construits.
L'appareil fut retenu et un contrat fut signé sur deux prototypes, appelés XT-28. Ce fut le premier avion d'entraînement conçu pour la transformation sur jet.
L'appareil était de construction entièrement métallique, avec un train tricycle et une roulette avant orientable. Les deux membres d'équipage étaient placés en tandem dans une verrière en bulle. Il effectua son premier vol le 24 septembre 1949.
La première version de série, le T-28A, vola le 20 janvier 1950. Il est équipé d'un Wright R-1300 Cyclone de 800 hp, à 7 cylindres en étoile, et d'une hélice bipale à pas variable. Il entre en service en 1950 et fut construit à 1194 exemplaires jusqu'en 1953. Il sera cependant remplacé en 1956 par le T-34 comme avion d'entraînement de base, étant sur développé pour un tel rôle. Des appareils issus des surplus de l'USAF seront vendus à l'Argentine (34), l'Equateur (9), l'Ethiopie (12), le Mexique (32), les Philippines (12).
L'appareil était de construction entièrement métallique, avec un train tricycle et une roulette avant orientable. Les deux membres d'équipage étaient placés en tandem dans une verrière en bulle. Il effectua son premier vol le 24 septembre 1949.
La première version de série, le T-28A, vola le 20 janvier 1950. Il est équipé d'un Wright R-1300 Cyclone de 800 hp, à 7 cylindres en étoile, et d'une hélice bipale à pas variable. Il entre en service en 1950 et fut construit à 1194 exemplaires jusqu'en 1953. Il sera cependant remplacé en 1956 par le T-34 comme avion d'entraînement de base, étant sur développé pour un tel rôle. Des appareils issus des surplus de l'USAF seront vendus à l'Argentine (34), l'Equateur (9), l'Ethiopie (12), le Mexique (32), les Philippines (12).
Le T-34C BuAer N°161029 illustré ci-dessus appartient au TAW-5, comme indiqué à la fois sur les quilles anti-vrille et par la lettre "E" de dérive qui est la lettre code de tous les aéronefs du Training Air Wing 5. Contrairement au T-28, TH-1 et TH-57, les T-34C ne sont pas attribués en propre aux escadrilles. Ainsi au lieu de la mention VT- ou HT- suivie d'un chiffre tous les Mentor portent-ils la mention générale TAW-5, chose qui, à la limite, pourrait être considérée comme superfétatoire puisqu'en fait tous les T-34C construits pour l'instant appartiennent au TRAWING-5. Source: (Photo de Jean-Michel Guhl paru dans Air Fan n°28 de février 1981.
L'appareil révèle un tel potentiel qu'il intéresse l'US Navy en 1952. La version T-28B qui en résulte effectue son vol inaugural le 6 avril 1953. Elle dispose d'un cellule renforcée, d'un moteur R-1820-86 Cyclone 9 cylindres en étoile de 1425 hp, d'une hélice Hamilton tripale et d'un aérofrein ventral. La vitesse passait de 285 mph à 345 mph, le plafond de 29000 à 37000 pied, 489 exemplaires furent construits.
L'appareil révèle un tel potentiel qu'il intéresse l'US Navy en 1952. La version T-28B qui en résulte effectue son vol inaugural le 6 avril 1953. Elle dispose d'un cellule renforcée, d'un moteur R-1820-86 Cyclone 9 cylindres en étoile de 1425 hp, d'une hélice Hamilton tripale et d'un aérofrein ventral. La vitesse passait de 285 mph à 345 mph, le plafond de 29000 à 37000 pied, 489 exemplaires furent construits.
Un North American T-28B de l'U.S. Navy de l'escadrille VT-6 rentrant de mission à Whiting (Floride). Source: Superbe photo de Jean-Michel Guhl paru dans le n°28 d'Air Fan de février 1981.
Un North American T-28B de l'escadrille VT-6 rentre de mission. Le gros moteur Wright R-1820 de 1425 ch fait du Trojan le plus puissant des appareils d'entraînement de l'U.S. Navy. Source: Photo de Jean-Michel Guhl paru dans le n°28 d'AIr Fan en février 1981.
Une autre photo d'un North American T-28B montrant le gros poteur R-1820 de 1425 ch. Source: Scale Modeler de janvier 1977.
North American T-28B de l'U.S. Air Force en 1968. Source: Scale Modeler de janvier 1977.
La version T-28C, elle, est une version destinée à la formation à l'appontage et à être embarquée sur porte-avions. Elle est équipée en conséquence d'une crosse d'appontage. Son fuselage, renforcé, fut allongé de 55 cm et l'hélice est plus petite. 299 exemplaires furent construits de 1955 à 1957. L'US Navy et le Marine Corps conservèrent leurs T-28 jusque dans les années 1970, et le dernier appareil de l'US Navy fut retiré le 14 mars 1984. La force aéronavale brésilienne récupéra 18 T-28C, nommé T-28R-1 Nomair après avoir été remis en état de vol par Hamilton Aircraft.
Un North American T-28C de la VT-5 vu en février 1974 à NAS Jacksonville. Source: Air Fan n°28.
Le T-28B intéresse les Français impliqués dans la guerre d'Algérie. Mais l'US Navy n'ayant pas d'appareils en surplus à leur céder, ils se rabattent sur des T-28A reconditionnés, puis équipés par Sud-Aviation de moteurs R-1820 récupérés sur des B-17 et d'une hélice tripale.
Le Fennec est la première variante à être armée. Pourvu de blindage supplémentaire et de quatre points d'emport, il peut emporter des bombes de 120 kg, des nacelles de mitrailleuses de 12,7 mm, ou des paniers de sept roquettes. 135, 150 ou 245 exemplaires sont ainsi engagés et remplacent les T-6 français en Algérie au début des années 1960. Des Fennecs seront revendus à d'autres pays: la force aéronavale argentine (65), Haïti (12), le Maroc (25), la Tunisie. La marine uruguayenne récupéra des Fennecs ex-argentins en 1980 et le Honduras 8 Fennecs ex-marocains.
North American T-28B de l'U.S. Air Force en 1968. Source: Scale Modeler de janvier 1977.
La version T-28C, elle, est une version destinée à la formation à l'appontage et à être embarquée sur porte-avions. Elle est équipée en conséquence d'une crosse d'appontage. Son fuselage, renforcé, fut allongé de 55 cm et l'hélice est plus petite. 299 exemplaires furent construits de 1955 à 1957. L'US Navy et le Marine Corps conservèrent leurs T-28 jusque dans les années 1970, et le dernier appareil de l'US Navy fut retiré le 14 mars 1984. La force aéronavale brésilienne récupéra 18 T-28C, nommé T-28R-1 Nomair après avoir été remis en état de vol par Hamilton Aircraft.
Un North American T-28C de la VT-5 vu en février 1974 à NAS Jacksonville. Source: Air Fan n°28.
Le T-28B intéresse les Français impliqués dans la guerre d'Algérie. Mais l'US Navy n'ayant pas d'appareils en surplus à leur céder, ils se rabattent sur des T-28A reconditionnés, puis équipés par Sud-Aviation de moteurs R-1820 récupérés sur des B-17 et d'une hélice tripale.
Le Fennec est la première variante à être armée. Pourvu de blindage supplémentaire et de quatre points d'emport, il peut emporter des bombes de 120 kg, des nacelles de mitrailleuses de 12,7 mm, ou des paniers de sept roquettes. 135, 150 ou 245 exemplaires sont ainsi engagés et remplacent les T-6 français en Algérie au début des années 1960. Des Fennecs seront revendus à d'autres pays: la force aéronavale argentine (65), Haïti (12), le Maroc (25), la Tunisie. La marine uruguayenne récupéra des Fennecs ex-argentins en 1980 et le Honduras 8 Fennecs ex-marocains.
Le North American T-28 "Fennec", transformé par Sud-Aviation en biplace d'attaque au sol. Une centaine de ces appareils furent opérationnels en Algérie dans les premiers mois du conflit. Source: La revue Mach 1.
L'expérience du Fennec conduira au T-28D "Nomad", qui sera engagé dans la lutte anti-guérilla au Vietnam, 393 T-28A, récupérés dans les réserves, furent convertis en T-28D entre 1961 et 1969, dont 321 par North American et 72 par Fairchild. Ils reçurent des blindages supplémentaires, un moteur R-1820, une hélice tripale et six points d'emport. 23 appareils furent perdus, dont un à la suite d'une défection au nord Vietnam.
Le T-28D sera également engagé par la CIA au Congo Belge. Cet appareil sera ensuite utilisé par la Bolivie (au moins 6), l'Ethiopie (12), le Laos (55), le Nicaragua (6), la Thaïlande (88), le Sud Viet-Vietnam et le Zaïre (16).
L'AT-28D en était une variante destinée à l'entraînement à l'attaque au sol. L'ultime variante du T-28 fut le YAT-28E, deux cellules avaient été équipées d'un turbopropulseur, mais cette version destinée à la lutte anti-guérilla ne fut pas produite en série.
Le North American YAT-28E équipé d'un turbopropulseur, mais non produit en série. Source: Scale Modeler de janvier 1977.
1948 exemplaires furent construits au total, entre 1950 et 1957. La société Pac-Aero mit des T-28A aux normes civiles dans les années 1950, les rebaptisant Nomad 1 lorsqu'ils étaient d'un moteur Wright R-1820-56S de 1300 ch et Nomad 2 s'ils étaient dotés d'un moteur Wright R-1820-76A de 1425 ch. Hamilton Aircraft, après avoir remis en condition les T-28 brésiliens, s'attela à une version nommée T-28R-2 Nomair, qui devenait un appareil à cinq places destiné à un usage civil et utilitaire.
Le T-28 fut vendu à d'autres pays: le Cambodge (47), le Congo (10), la République Dominicaine, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan. L'Arabie Saoudite en a peut-être possédé. Le Vietnam réunifié a peut-être utilisé les exemplaires capturés.
L'expérience du Fennec conduira au T-28D "Nomad", qui sera engagé dans la lutte anti-guérilla au Vietnam, 393 T-28A, récupérés dans les réserves, furent convertis en T-28D entre 1961 et 1969, dont 321 par North American et 72 par Fairchild. Ils reçurent des blindages supplémentaires, un moteur R-1820, une hélice tripale et six points d'emport. 23 appareils furent perdus, dont un à la suite d'une défection au nord Vietnam.
Le T-28D sera également engagé par la CIA au Congo Belge. Cet appareil sera ensuite utilisé par la Bolivie (au moins 6), l'Ethiopie (12), le Laos (55), le Nicaragua (6), la Thaïlande (88), le Sud Viet-Vietnam et le Zaïre (16).
L'AT-28D en était une variante destinée à l'entraînement à l'attaque au sol. L'ultime variante du T-28 fut le YAT-28E, deux cellules avaient été équipées d'un turbopropulseur, mais cette version destinée à la lutte anti-guérilla ne fut pas produite en série.
Le North American YAT-28E équipé d'un turbopropulseur, mais non produit en série. Source: Scale Modeler de janvier 1977.
1948 exemplaires furent construits au total, entre 1950 et 1957. La société Pac-Aero mit des T-28A aux normes civiles dans les années 1950, les rebaptisant Nomad 1 lorsqu'ils étaient d'un moteur Wright R-1820-56S de 1300 ch et Nomad 2 s'ils étaient dotés d'un moteur Wright R-1820-76A de 1425 ch. Hamilton Aircraft, après avoir remis en condition les T-28 brésiliens, s'attela à une version nommée T-28R-2 Nomair, qui devenait un appareil à cinq places destiné à un usage civil et utilitaire.
Le T-28 fut vendu à d'autres pays: le Cambodge (47), le Congo (10), la République Dominicaine, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan. L'Arabie Saoudite en a peut-être possédé. Le Vietnam réunifié a peut-être utilisé les exemplaires capturés.
La version civil du T-28 baptisé Nomad. Source: Scale Modeler de janvier 1977.
""Caractéristiques du North American T-28A""
""Caractéristiques du North American T-28A""
Envergure: 12,21 m.
Longueur: 9,75 m.
Hauteur: 3,86 m.
Moteur: 1 moteur Wright Cyclone R-1300.
Puissance totale: 1 X 800 ch.
Armement: aucun.
Poids en charge: 2 887 kg.
Vitesse maximum: 455 km/h.
Plafond pratique: 7 300 m.
Distance maximum: 1600 km.
Equipage: 2 hommes.
""Pour le North American T-28B Trojan""
Moteur: 1 Wright Cyclone R-1820-86 en étoile de 1425 ch.
Performances: vitesse maximale, 552 km/h; plafond pratique, 10 820 m; distance franchissable, 1 705 km.
Poids: à vide, 2 915 kg; maximal au décollage, 3 855 kg.
Dimensions: envergure, 12,22 m; longueur, 10,06 m; hauteur, 3,86 m; surface alaire, 24,90 m².
""Pour le Sud-Aviation T-28S "Fennec""
Type: avion d'entraînement à deux sièges en tandem converti en appareil de lutte antiguérilla.
Moteur: un moteur à pistons en étoile Wright R-1820-56 de 1 005 kW (1 350 ch).
Performances: vitesse maximale, 547 km/h ; vitesse économique 349 km/h.
Poids: à vide, 3 000 kg; maximal au décollage, 4 250 kg.
Dimensions: envergure, 12,38 m; longueur, 10,26 m; hauteur, 3,87 m; surface alaire, 24,90 m².
Armement: 4 mitrailleuses de 12,7 mm; 4 bombes de 135 kg.
""Quelques diapositives de ma collection personnel""
Prologue: Avant de passer à la description de la maquette Monogram, il faut commencer au début. Dans mes archives j'avais bien retrouvé le plan de montage de cette maquette réalisée il y a plus de quarante ans, mais pas la maquette elle-même.
Après avoir fait travailler mes méninges, je me suis dit, elle ne peut être que dans la famille. Effectivement, j'en parlais à mon frère qui me dit aucun problème, elle est dans une boîte mais sans couvercle. Il me donna la maquette couverte d'une bonne épaisseur de poussière, il a fallut refaire toutes les portes de train, un siège, des bidons de napalm, un manche à balai etc...
J'ai nettoyé trois fois la maquette à l'eau savonneuse en faisant attention aux décalques, pour les coins je me suis servit de coton-tige, au final j'ai repassé du vernis satiné, car à l'époque on ne mettait pas de vernis sur les maquettes.
La maquette à l'époque avait été peinte au pinceau, l'aérographe n'existait pas, les endroits où il y a de la peinture noire avait été faite à main levée, le cache Tape Tamiya n'existait pas non plus, il faut dire aussi que j'avais pas la bloblote, aujourd'hui non plus.
Le couvercle de la boîte |
La maquette: Cette maquette Monogram était sur le catalogue de l'année 1970 (voir photo), donc il y a 43 ans. Les maquettes de ses années là n'étaient au standard actuel, je veux dire par là, pas beaucoup de détail.
Sur celle-ci, le moteur est pratiquement absent, par contre l'hélice est superbe. Il faudra mettre une grande plaque à l'endroit du train principal car il y a un grand jour, idem pour le train avant, à cet endroit il faudra effectuer un bon lestage si l'on veut que notre maquette repose bien sur son train tricycle.
Cette maquette était gravée en creux avec rivets, à l'époque j'avais laissé les rivets. Tout est mobile sur cette maquette, les trains sortent et rentrent ainsi que les portes de train. La verrière est coulisse les roues tournent, s'était les gadgets de l'époque.
Avec un nombre de 44 pièces, 1 verrière en deux parties, 1 figurine et une béquille transparente, on se demande pour quoi faire, à l'époque j'avais mis de la pâte à modeler comme leste.
Le montage: Il suffit de suivre la notice Monogram qui est explicite, par contre pour la peinture pas grand chose, voilà donc comment j'avais opéré à l'époque.
L'intérieur du poste de pilotage, la baignoire, l'intérieur des portes du train d'atterrissage avant et principal ainsi que les puits de train: zinc Chromate Primer, pour ceux qui ont encore le HD 4 de chez humbrol, c'est le top, sinon le 81 de la même marque fera l'affaire. (Les consoles latérales en argent avec un brossage à sec.
Les sièges en gris, humbrol 156, les ceintures en humbrol 93, les boucles en argent.
La console: au-dessus de la baignoire en noir.
Le moteur: en noir et gris, humbrol 145.
L'hélice: en noir et rouge, le bout des pales en jaune.
Les trains d'atterrissages: en argent, les roues: moyeux argent, pneus noir.
La peinture de la maquette: Comme j'avais fait la version Sud Vietnamienne, tout l'ensemble sera en humbrol 145, le panneau anti-reflet, les marches-pieds et les zones le long du fuselage en noir, ainsi que les délimitations sur les ailes.
Feux de navigation: rouge à gauche, bleu ou vert à droite, au gouvernail, blanc et rouge.
Bombe napalm, machine gun en argent.
On termine par les décalques, soit américaine ou Sud Vietnamienne et la couche de vernis satiné.
Malafon.
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