Boeing IM-99 BOMARC
Boeing IM-99 BOMARC
Maquette Revell au 1/47. Réf: 8602.
Historique: Développé pour le compte de l'US. Air. Force, l'intercepteur sans pilote XF-99 Bomarc avait été conçu de façon à pouvoir être lancé à la vertical et à soutenir des vitesses approchant Mach 4. Les extrémités articulées de ses ailes et de son ailette d'empennage faisaient respectivement office d'ailerons et de gouverne de direction, ses plans fixes horizontaux servant pour leur part de gouvernes de profondeur.
Premier missile de défense de zone à longue portée, le Bomarc fut également le premier SAM opérationnel à être doté d'une tête chercheuse radar active. Mis en oeuvre à partie de sites fixés par l'Air Défense Command, le Bomarc pouvait être lancé dans les deux minutes qui suivaient l'acquisition de sa cible par son radar associé du réseau SAGE (Semi-Automatic Groud Environnement), délai qui fut réduit par la suite à 30 secondes.
Le missile était propulsé dans la première phase de sa trajectoire par une fusée-moteur Aérojet-Général LR59-AJ-13 montée en tandem et développant une poussée de 15 875 kg. Accrochés à des pylones sous le corps du missile et alimentés en gazoline à 80 octanes, deux statoréacteurs Marquardt RJ43-MA-3 développant chacun une poussée de 4 550 kg prenaient ensuite le relais, en même temps que les systèmes de commande aérodynamique entraient en action. Après avoir grimpé jusqu'à près de 2000 m en vol renversé, le missile se rétablissait par un demi-tonneau et adoptait une trajectoire balistique. Une fois que l'engin était parvenu à moins de 16 km de sa cible, le radar Westinghouse DPN-34 monté dans son nez se substituait aux installation de guidage du réseau SAGE au sol et le verrouillait sur l'objectif.
Premier missile de défense de zone à longue portée, le Bomarc fut également le premier SAM opérationnel à être doté d'une tête chercheuse radar active. Mis en oeuvre à partie de sites fixés par l'Air Défense Command, le Bomarc pouvait être lancé dans les deux minutes qui suivaient l'acquisition de sa cible par son radar associé du réseau SAGE (Semi-Automatic Groud Environnement), délai qui fut réduit par la suite à 30 secondes.
Le missile était propulsé dans la première phase de sa trajectoire par une fusée-moteur Aérojet-Général LR59-AJ-13 montée en tandem et développant une poussée de 15 875 kg. Accrochés à des pylones sous le corps du missile et alimentés en gazoline à 80 octanes, deux statoréacteurs Marquardt RJ43-MA-3 développant chacun une poussée de 4 550 kg prenaient ensuite le relais, en même temps que les systèmes de commande aérodynamique entraient en action. Après avoir grimpé jusqu'à près de 2000 m en vol renversé, le missile se rétablissait par un demi-tonneau et adoptait une trajectoire balistique. Une fois que l'engin était parvenu à moins de 16 km de sa cible, le radar Westinghouse DPN-34 monté dans son nez se substituait aux installation de guidage du réseau SAGE au sol et le verrouillait sur l'objectif.
Statoréacteurs Marquardt à l'essai sur F-80 "Shooting Star"
Un premier Bomarc fut lancé en octobre 1957 depuis la base aérienne de Patrick, en Floride : guidé par la station SAGE de Kingston (Etat de Niw York), il réussit à intercepter un X-10 volant à Mach 1,6 à plus de 14 600 m d'altitude. Un an plus tard, deux Bomarc non armés et guidés depuis un centre SAGE distant de 2 500 km de leur point de lancement en Floride parvinrent à acquérir quasi-simultanément deux avions cibles télé commandés évoluant à 150 km au large des côtes.
L'engin expérimental North Américan X-10
La version de série initiale, le Bomarc A IM-99 A (rebaptisé en 1962 CIM-10 A), entra en service opérationnel en décembre 1960; construite en 366 exemplaires, elle équipa les squadrons chargés de la défense aérienne des bases Mc Guire, Suffolk, county, Otis, Dow, et Langley (au nombre de un ou deux pour chaque base, chaque squadron étant doté de vingt huit missiles. Entre-temps cependant, une variante plus perfectionnée, le Bomarc B IM-99 B (désigné CIM-10 B à partir de 1962) avait été mise en chantier et déjà testée.
Alors que le Bomarc B était doté d'un booster à propergol liquide Aérojet Général, le missile B fut équipé d'une fusée larguable à propergol solide Thiokol M 51 (développant une poussée de 22 700 kg pendant 30 secondes), modification qui permit de réduire à quelques secondes le temps de réaction entre le moment de la détection d'une cible et le lancement.
Le Bomarc B (CIM-10 B)
La portée fut accrue de façon subtantielle par l'intallation de deux statoréacteurs RJ43-MA-7, développant chacun une poussée de 6 350 kg et bénéficiant d'une plus grande capacité de stockage en combustible, ce qui permit au missile de couvrir une zone d'environ 1,3 million de km2.
Après quelques problèmes initiaux, le Bomarc B fit ses preuves en 1961 en interceptant un avion cible supersonic Regulus II à une altitude de plus de 30 000 m, à 718 km de son point de lancement. Il était équipé du premier radar Doppler à impulsions produit en série, le Westinghouse DPN-53.
Le Vought Regulus II
Caractéristiques: Type: missile sol-air d'interception à longue portée.
Dimensions: Longueur: 13,80 m (IM-99 A) ou 13,30 m (IM-99 B).
Diamètre: 0,89 m.
Envergure: 5,54 m.
Poids au lancement: 6 800 kg (IM-99 A) ou 7 250 kg (IM-99 B).
Portée: 370 km (IM-99 A) ou 709 km (IM-99 B).
Ogive: nucléaire ou à haute puissance explosive.
La maquette: J'ai eu le bonheur d'avoir cette maquette entre les mains en 1958. En 1983 Revell nous ressortait ce très beau missile de 56 pièces, que j'ai d'ailleurs racheté, pour moi s'était facile, à l'époque j'étais sur Paris, donc les maquettes me manquaient pas.
Heureux les possesseurs de ce Bomarc, car la maquette a été rééditée en série limitée sous le label History Makers, en français (L'histoire des constructeurs).
Le montage: Pour un moule de 1958, il a bien résisté aux années, juste un petit ébavurage des pièces. Toutes ces pièces s'ajustent à la perfection, je vous conseille de suivre le plan de Revell, aussi bien pour le montage que pour la peinture.
Les stades de 1 à 7: La contruction du missile ne pose aucun problème, faire simplement attention en collant les deux statoréacteurs Marquardt RJ43-MA-3, qui doivent être bien dans l'axe sous le fuselage. (Suivre le plan pour la peinture).
Les stades de 8 à 13: Le pas de lancement du missile, aucun problème non plus, à l'exeption du stade 10 qui doit rester mobile, et oui beaucoup de choses fonctionnent sur cette maquette. (Suivre le plan pour la peinture).
La plate-forme de tir
Les stades de 14 à 19: Le bras du lanceur, là faire très attention aux pièces n° 14 et 16 qui elles doivent rester mobiles. Le stade 19 est plus capricieux, car il faudra monter sans coller le circuit hydraulique, en même temps que le collage du lanceur sur le pas de lancement. Je dis capricieux car la pièce n° 28 est très fragile. (Suivre le plan pour la peinture).
Les stades 20-21 et 22: La plate-forme de tir, bien affinés les montants, même opération pour l'échelle et les gardes-fous. (Suivre le plan pour la peinture).
Le stade 23: Position du missile sur son lanceur, mise en place des décalcomanies, et des deux figurines. La
planche de décals est de bonne facture, se pose très bien, mais comme toujours utiliser micro set et micro sol. Ne pas oublier la couche de vernis mat sur la plate-forme de tir et le vernis satiné sur le missile.
Epilogue: Quel splendide missile, l'avion sans pilote qui pouvait atteindre Mach 4, et qui servait pour la défense de zone. Les Canadiens en firent une commande et laissèrent tombés leur Avro Arrow. La carrière de ce missile se termina en 1972, et oui.......
Malafon.
Superbe et très original! C'est Bernard qui m'a conseillé de visiter votre blog! Bravo pour toutes ces réalisations originales qu'on ne voit pas partout et pour ce beau travail! Cordialement, Philippe 'Phil 76'.
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