Le U-Boote U-123 type IX-B






Guerre totale en Atlantique 1941..1942
Le loup de Haute Mer
                                                                                                                                    Maquette Nichimo au 1/150.  Réf: ....
                
Maquette montée par notre ami Philippe L...r

Photos du Sous-marin prit sur le site Web:  Anciens Cols Bleus et Pompons Rouges




Historique:  Les attaques de en meutes vont se succéder avec des résultats toujours plus importants. Les U-Boote causent de lourdes pertes aux navires alliés en s'infiltrant à l'intérieur même des convois profitant de l'obscurité et de leur silhouette extrêmement basse sur l'océan. La nouvelle tactique des meutes de l'amiral Donitz menaçait de rupture tout le système des convois britanniques à la fin de l'année. A partir de mars 1941 la bataille s'enfonça encore plus loin dans l'atlantique. 


               Notre maquette représente l'U-123, U-Boote de type IX-B appartenant à la 2ième U.flottille basée à Lorient en décembre 1941. Commandé par le Kapitänleutnant Reinhard Hardegen, il coulera 5 navires au cours de sa première mission. Le 9 décembre 1941 débute l'opération Paukenschlag dans les eaux américaines et les succès vont alors se répéter en toute impunité jusqu'en mars 1942 avec une prédilection pour les pétroliers qui naviguent la plupart du temps de façon isolée. Hardegen aura 23 navires à son tableau de chasse pour un total de 119 405 tonnes. 


Le Kapitänleutnant Reinhard Hardegen
Le plus connu de ses Commandants sous pavillon Allemand compte tenu de ses faits d'armes (attaque devant le port de New York en autres) et de sa personnalité est le "kakeu" (abréviation respectueux utilisée par les équipages.
Le Kapitänleutnant Reinhard Hardegen nommé ensuite Capitaine de Corvette et un des rares titulaires du badge avec diamants (29 récipiendaires au total). 
                            Le type IX-B se présente sous la forme d'un sous-marin océanique de 76 m de long. Il est néanmoins plus difficile à manoeuvrer et plus long a plonger que le type VII. Quatorze exemplaires seront construits. D'un déplacement en plongée de 1257 tonnes, sa vitesse en surface atteint 18,3 noeuds contre 7,3 noeuds en plongée et son rayon d'action est de 11 500 miles. Il est armé de 6 tubes lance-torpilles avec une dotation de 22 torpilles, il est doté d'un canon de 105 mm et de deux pièces antiaériennes, une de 37 mm et une de 20 mm. L'équipage est composé de 48 hommes. Les types IX se sont particulièrement illustrés au cours du conflit, coulant un nombre considérable de navires alliés.
               A effectif complet, 48 officiers et marins vivaient à bord du sous-marin, entassés les uns sur les autres pour de longues semaines. Quand un U-Boote appareillait pour une patrouille le moindre mètre cube disponible à bord était bourré d'approvisionnement pour la croisière ?. Les vivres frais étaient stockés où ils pourraient êtres le plus accessible et le plus souvent dans les postes d'équipage. Quand la nourriture fraîche était consommée les cuisiniers utilisaient les conserves et les vivres desséchés ?. Mais peu importe que ces vivres fussent frais ou en boîte de conserve, ils sentait toujours le gasoil. Le plus gros problème était celui du pain, les miches ressemblaient rapidement à des lapins recouverts de champignons chevelus
Un équipage d'U-Boot autour de ses officiers.  Source: MPM Maquettes Plastique Magazine
                       Il était pratiquement impossible d'effectuer le moindre exercice à bord. Aucun espoir de promenade à pied, aucune place disponible pour autre chose que quelques mouvements de culture physique. En croisière, même lorsqu'il n'était pas de service, un homme d'équipage ne pouvait prendre l'air que lorsque c'était son tour de pouvoir accéder au pont. Ce n'était jamais pour très longtemps. On ne pouvait aller du pont à l'intérieur du pont du sous-marin que par un étroit panneau n'admettant qu'un homme à la fois. Le bâtiment ne plongeait que lorsque tout le monde était rentré à l'intérieur, c'est pourquoi on n'admettait sur le pont que quelques hommes à la fois.
                Le service à bord d'un U-Boote en opération s'effectuait par tiers. Le même poste était successivement occupé par 3 hommes se relevant toutes les 4 heures. Le bâtiment était en permanence animé de mouvements violents quand il naviguait en surface avec une amplitude bien supérieurs à celle des autres navires. Le plus difficile à bord dans cet univers ou l'espace était réduit, était de se tenir perpétuellement en alerte prêt à agir d'une seconde à l'autre en cas d'attaque.
                L'U-Bootewaffe fut redoutable instrument de combat qui au plus fort du conflit menacera d'interruption la quasi totalité du commerce maritime allié. Il faudra attendre 1942 et l'entrée en guerre des État-Unis pour que la balance penche à nouveau en faveur des alliés, grâce à l'effort de guerre sans précédent que va fournir la machine industrielle américaine.
Le U-123 sous les couleurs allemande.  Source: Anciens Cols Bleus et Pompons Rouges
L'équipage de l'U-123 à l'extérieur.  Source: Anciens Cols Bleus et Pompons Rouges
                            A partir de 1943, les rôles vont s'inverser à la surface de l'atlantique et les chasseurs vont devenir les proies des bâtiments d'escorte anglo-saxons toujours plus nombreux. De toutes les forces allemandes engagées au cours de la seconde guerre mondiale se furent les équipages de U-Boote qui essuyèrent le taux de perte le plus élevé. Au moment ou interviendra la capitulation du Reich en mai 1945, le tribut payé par les hommes de Donitz sera à la mesure de leur engagement : 630 bâtiments détruit au combat sur un total de 1162 unités produites et 30 000 sous-mariniers sur qui l'océan se refermera à tout jamais.
Caractéristiques du U-Boote U-123
Type:  IX-B "vache marine".
Années de construction:  1939-1940.
Chantier de construction:  Deschimag à Brème.
Déplacement:
Longueur:  
Largeur:  6,80 mètres.
Moteurs:  2 diesel Krupp F.46 à 6 cylindres 4 temps. Puissance unitaire 1400 cv à 470 tr/mn. 2 hélices. Puissance: 2400/1000 cv. 2 moteurs type Bammag: Puissance unitaire 500 cv à 250 tr/mn.  
Vitesse en surface:  18 noeuds.
Vitesse en plongée:  7,3 noeuds.
Armement:  6 tubes lance-torpilles de 553 et 16 torpilles (4 AV-2AR) 1 canon de 105 mm, remplacé par 8 canons AA de 20 mm.
Equipage:  5 officiers et 45 hommes.  
En opérations:  Jusqu'au 17 juin 1944.
Entrée en carénage pour la Marine Française:  Fin octobre 1945.
Essais préliminaires à Lorient:  Octobre 1946.
Armement pour essais:  29 avril 1948.
En réserve spéciale:  1er août 1957 à Toulon.
Condamné:  18 août 1959 par Arrêté n°65 (devient coque Q.165).
Le U-Boote U-123 devient le Blaison
                Beaucoup de sous-marins de la Marine Allemande seront remis à la France à la fin de la Guerre 39-45. Ainsi le U-123 est baptisé le Blaison 23-06-1947. Après quelques années en mer, il sera affecté comme bâtiment cible, il disparaît le 10-09-1959 par 280 mètres en 43°17'05N et 06°48'15E. 
Le Blaison ex U-Boote U-123.  Source: Anciens Cols Bleus et Pompons Rouges 

Equipage du Blaison.  Source: Anciens Cols Bleus et Pompons Rouges



Commandant Georges Louis Nicolas Blaison
Capitaine de Frégate né le 30-07-1906 à la Palisse.
Commandant le sous-marin Surcouf, il disparaît corps et bien au large de Colon dans la nuit du 18 au 19-02-1942.
Déclaré mort pour la France le 18-02-1942
Chevalier de la Légion d'Honneur (à titre posthume) le 08-03-1945.
Décoré de la Médaille de la Résistance (à titre posthume) le 31-03-1947.





La maquette Nichimo
                Cette maquette a été trouvée dans une poubelle ?. Parés avoir rassemblé tous les morceaux étant sensés lui appartenir, je disposais d'un kit complet à 95%. J'ai alors procédé à un décapage en règle de la peinture d'origine grâce à la méthode suivante : asperger les pièces détachées au jex-four et laisser mariner 3-4 heures dans un sac en plastique hermétiquement fermé, puis enfin rincer à l'eau clair. Les pièces étant propres je me suis ensuite attaché à recoller méthodiquement le tout en fignolant l'ajustage. Mon sous-marin était remonté mais présentait plusieurs problèmes.
                Il manquait cruellement de petits détails, le gouvernail était absent, l'arrière du kiosque était porté disparu ainsi que les périscopes et le canon de 37 mm.
                Pour rajouter du détail, j'ai recréé au pyrograveur toutes les lignes de soudures de la coque et j'ai également joué de la mini perceuse pour faire apparaître de nombreux trous aux endroits voulus... un travail de patience.
                J'ai également recréé à partir de carte plastique et avec l'aide de la boite à rabiot un gouvernail complet et les trappes des tubes lance-torpilles. Le canon de 37 mm a été fabriqué de bric et de broc avec un morceau de mitrailleuse d'avion au 1/72, divers petits morceaux de plastique et un chargeur de Kalashnikov au 1/35. 
                            L'arrière du kiosque est réalisé en feuille de plomb provenant de la collerette d'une bouteille de bon vin et mise en forme.
                Il est à noter qu'il n'est pas obliger de boire soi-même la bouteille avant de travailler. Les périscopes sont réalisés en plastique étiré, et les mats porte drapeaux en corde à piano.
                Les fils d'antennes sont en fil de couture et les isolateurs en plomb de pêche. Diverses bittes d'amarrages sont des têtes d'aiguilles et le cabestan de l'ancre est un rouage de montre. Tous ces petits détails étant enfin en place, je me suis attaqué à la peinture.
                Il faut cependant que je vous signale que mon hobby habituel consiste à réaliser des blindés au 1/35, ainsi que des figurines 54 mm et 120 mm. J'ai donc traité mon U-Boote de la manière que si je réalisais la peinture d'un blindé, avec l'aide de jus de peinture à l'huile, de poudre de pastel et de brossage à sec.
                L'ensemble du sous-marin a d'abord été sous-couché entièrement en noir satiné à la bombe Warhammer. Ensuite, de la bande cache a été collée pour délimiter la ligne de flottaison. La partie basse de la coque est traitée en gris anthracite foncé et la partie supérieur en gris clair.
                            Il est à noter que pour garder de la profondeur dans les tons ainsi qu'une certaine irrégularité dans l'aspect de surface, ces deux teintes sont appliquées en plusieurs passes selon la méthode du dry brushing. Le pont supérieur a conservé sa teinte noire d'origine et a uniquement été métallisé au dry-brush avec un mélange composé de peinture à l'huile terre d'ombre naturelle mélangé avec de la couleur argent humbrol. Le kiosque est camouflé de manière disruptive en blanc et noir.
                Les divers drapeaux sont des photocopies couleurs réduites à l'échelle et collées à la colle blanche. Les quatre figurines au 1/150 sont traitées comme des grandes.
                Pour fignoler la patine, de nombreuses coulures de rouille sont réalisées avec un jus d'essence de térébenthine et de peinture à l'huile de terre de sienne brûlée appliqué avec amour au droit de tous les orifices présent le long de la coque ainsi que sur les superstructures, et la poudre de pastel noire est appliquée à proximité des pots d'échappements afin de simuler les traces de noir de fumée.

Des U-Boote dans les expositions 
U-Boote U-2516 de Philippe L...r, exposition de Labry

U-Boote de Stéphane, exposition de Châtenois Les Forges
U-Boote de Stéphane, exposition de Châtenois Les Forges 


U-Botte exposition de Châtenois Les Forges
U-Boote exposition de Thionville 
U-Boote Exposition de Thionville
U-Boote U-2514 de Stéphane, exposition de Mercy Le Bas


                                                                Philippe/Malafon                                                        



































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